7 h 30 du matin quasi à jeun, nous voilà partis de Koh Phi Phi, pour je ne sais quel site, à une vingtaine de minutes de notre point de départ pour le baptême de plongée tant attendu. Jusque là stressée et fatiguée de ma nuit blanche mais réellement positive.
Je tiens à préciser pour ceux qui seraient tentés d’essayer, que ce baptême de plongée ne fut pas du tout conforme à ce que j’imaginais… Alors premier conseil, pas d’idée préconçue!
La première partie de la matinée, a consisté à nous équiper (cela fait et fera du reste l’objet d’articles à part entière, car croyez- moi en plongée le matos c’est capital! Pour le premier suivre le lien), à nous mettre à l’eau dans 3 à 4 mètres de profondeur, calés à genoux sur le sable, et à faire les exercices expliqués la veille.
Je dois dire à ma grande surprise que loin du « brief » plein d’exigence, ce fut relativement bref et que « the famous vidage de masque » (voir la méthode ici), comme on dit dans le jargon, se révéla beaucoup plus abordable qu’ initialement envisagé.
Assez ludique même!
Détendeur en bouche on appuie sur le haut de son masque et on chasse l’eau avec son nez en soufflant bien fort, la tête inclinée vers l’arrière… la respiration continue mais que par la bouche (comme avec le masque somme toute).
La respiration dans le détendeur, elle- même surprenante, est proche d’une respiration normale, et c’est tant mieux!
Donc, mise en confiance par cette étape d’importance franchie allègrement, nous repartons vers le « spot » de destination.
Et là, à mon grand dam, le temps se gâte, l’eau miroitante, remplie de soleil, passe du turquoise au bleu sombre, puis au noir…
Et oui amis plongeurs débutants, les plus beaux spots vus de dessous ne le sont pas spécialement vus de dessus! C’est tout l’inverse.
Nous voilà largués du bateau au bord de falaises en calcaire, de « tombants » grouillants de faune et de flore, qui je l’avoue n’ont rien fait pour calmer mon appréhension. La monitrice d’une zénitude absolue (article à venir), nous tenait la main, seule raison, avec mon amour propre, pour laquelle je ne suis pas remontée sur le bateau!
Jamais au grand jamais je n’aurais cru en partant d’un environnement aussi angoissant pour moi (car paradoxe j’ai toujours eu peur de la mer au large des côtes!!), avoir le choc du spectacle que j’ai eu une fois partis dans les profondeurs.
La clarté sous l’eau était bluffante, plus importante qu’à l’extérieur, et nos hôtes colorés croisés tout au long de ce baptême, ont été autant d’invitations à poursuivre coûte que coûte l’aventure (car croyez moi sur paroles, parfois c’en est une!)…
E- mer- veil- lée… Scotchée! Séduite.
Mais encore terriblement centrée sur ma petite personne et accrochée par les mâchoires au détendeur, source de vie, au point d’en avoir mal aux muscles des joues pendant trois jours, le paroxysme du plaisir était sans aucun doute à venir!
(Pour un autre témoignage sur le baptême de plongée, je vous invite à lire l’article de cette blogueuse http://lesboomeuses.com/search/Plongee/ que j’ai beaucoup apprécié car il résume bien cette première expérience)